« Si vous ne comprenez pas pourquoi les gens dansent, commencez par danser comme eux et vous comprendrez pourquoi ils dansent comme ils dansent. »  Anonyme

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Circuit Ghardaia-Timimoun en janvier 2012

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2011/03 - Du 17 au 20/03, Voyag'acteur vous invite à découvrir l'exposition de mosaïque de Jéricho au Salon Mondial du Tourisme

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2010/10 - Du 26/12 au 03/01, Nouvel An à Bethléem

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Journée à Jérusalem

Trumeau de l'Eglise des Nations L'entrée de la Tour de David Panorama depuis les toits de la Tour de David La porte de Jaffa Une rue de la vieille ville de Jérusalem, un sol chargé d'histoire Le Souk Khan-Al-Zeit, autrefois le premier pour le commerce de l'olive Le souk est aussi un bazar, les dessous prennent peu à peu le dessus La Porte de Damas, donnant sur Jerusalem-est, et ses nombreux marchands forains Des pélerins du monde entier se pressent au mur des lamentations ... ici des africains Jérusalem est un centre d'enseignement spirituel très important Jerusalem, panorama par temps clair sur la vieille ville Le dôme du rocher se dégage majustueusement du panorama

Lundi, 3ème jour

Découverte du Saint-Sépulcre sur le Golgotha

La journée a commencé très fort : entrée dans la Vieille Ville par la porte de Jaffa pour nous rendre directement au Saint Sépulcre, site qui a vu (aurait vu ?) le martyr du Christ et son enterrement. Yossi, notre guide, commence a nous expliquer le statu-quo qui permet aux différentes religions chrétiennes de gérer ce lieu et de tirer profiter des revenus du tourisme. En effet, dès l'entrée de église (orthodoxe) on peut admirer, embrasser et plus si affinités, la pierre sur laquelle le corps du Christ a été étendu quand il a été déposé. A droite on monte quelques marches un peu raides pour se retrouver dans une église dans l'église (ça m'a donné l'impression d'être Orthodoxe-Grec) où se trouve une croix plantée dans le rocher même où la Croix aurait été montée. Le rocher est protégé par une vitre mais on peut le toucher grâce à un trou judicieusement placé au milieu d'une décoration lourdement chargée. A coté, un portrait de la Vierge, le cœur transpercé d'une dague complète un ensemble kitchissime. Retour dans l'église principale par un autre escalier tout aussi raide: au milieu de l'espace central surmonté d'une rotonde immense une construction rococo protégée par des madriers (sans doute due au tremblement de terre dont a souffert le Saint Sépulcre) présente une porte par laquelle un pope nous fait entrer pour voir la tombe du Christ, un cercueil en pierre, vide, fermé par deux pierres plates, brillantes, quasi transparentes, polies, trop polies pour être honnêtes ais-je même ajouté.

Derrière ce monument imposant, Yossi nous fait découvrir une guérite qui me fait penser à un kiosque à journaux gardée par un prêtre en robe noire et coiffé d'un bonnet de laine noire et blanche qui rappelle les chapeaux péruviens. Il s'agit d'un moine syriaque dont l'église a installé ici un lieu de dévotion. Un peu plus loin dans l'église on découvre une vaste salle de prière catholique; un très bel ensemble de sculptures en acier évoquant la Passion; deux prêtres en sandales robe marron et cordelière blanche à la taille assurent l'ambiance. On descend maintenant sous le niveau de l'église pour découvrir une chapelle arménienne de grande taille; magnifique mosaïque au sol qui rappelle les palais romains. Des tableaux assez quelconques sur les murs, dont un très curieux qui montre des ecclésiastiques qui sont en train de préparer le nécessaire pour mettre Jésus en croix (il semble qu'"on" leur en a donné l'ordre); dans une charrette, deux moines apportent la Croix, l'un des deux semble franchement débonnaire. Encore plus bas, par un autre escalier je vois un groupe dans une vaste salle circulaire écouter les explications assez véhémentes d'un homme en habits de ville… Yossi nous fait ensuite découvrir, sur un des côtés du Saint Sépulcre une petite église éthiopienne décorée de façon très modeste de quelques tableaux très naïfs et d'un mobilier en bois rappelant l'intérieur d'une synagogue. En sortant derrière l'autel on se retrouve sur une petite place ronde où traînent quelques moines éthiopiens. Cette "place" est en fait le toit de l'église arménienne de tout à l'heure …

Sous une bise réfrigèrante, promenade dans la vieille ville à travers les quartiers et souks, au musée de la Citadelle de David

Il fait froid. Nous interrompons rapidement notre promenade dans le quartier chrétien pour nous réfugier dans un café. Une fois réchauffés nous retournons vers les remparts visiter le musée construit dans une énorme fortification, la tour de David. Découverte intéressante, nombreux points de vue sur la ville et l'Esplanade des Mosquées ainsi que, coté Ouest, sur la ville israélienne et ses immeubles modernes. Promenade ensuite dans le quartier arménien; nouvelle halte pour se restaurer (mon premier falafel ici). Quelques minutes et quelques détours plus tard nous voici dans une grande allée commerçante du quartier arabe; vaste avenue construite à l'époque byzantine et qui aboutit au quartier juif. Cette rue couverte change alors complètement d'allure, la suite de petits commerces de la vie de tous les jours (alimentation, artisans, fringues, sous-vêtements (en particulier dessous féminins affriolants de couleurs vives –et de tailles généreuses) fait place à des galeries d'art et autres boutiques chic. Sur le coté droit, des ruines datant du premier Temple (Xe – VIe siècle avant JC). Le quartier juif est en fait un ensemble récent habité par des familles de juifs religieux, hommes et garçons en kippa, tsit-tsits dépassant et volant au vent, femmes en perruque et jupe longue. Visite des lieux où le quartier a été sous siège pendant la guerre de 1948 et s'est battu contre la Légion Arabe avec de nombreuses pertes avant de se rendre. Visite chez Laure et Pierre, un très bel appartement décoré avec goût et dont la terrasse offre une vue sur l'Esplanade des Mosquées; moment bien apprécié pour se reposer et se réchauffer.

Mur des Lamentations et Via Dolorosa

Nouveau départ, promenade dans le quartier puis vers le Mur des Lamentations pour rejoindre la Via Dolorosa. Il commence a se faire tard, le froid et la fatigue nous font raccourcir la promenade à travers le quartier musulman pour retrouver le car et rentrer à l'hôtel (encore un mariage en cours, hommes et femmes ont l'air de s'amuser beaucoup, séparément, carrément dans deux salles distinctes !).

Les Voyag'acteurs passent à table

Après le dîner Malika a la bonne idée de nous rassembler autour d'une table afin que chacun puisse se présenter puis nous propose de prendre un verre au bar pour échanger nos idées sur diverses rencontres que nous avons faites autour du conflit Israélo-Palestinien. Une autre bonne idée car, si le débat a été assez soutenu, on s'est aperçus que, finalement nous étions tous à la recherche d'une solution où Israéliens et Palestiniens pourraient coexister sans haine ni propagande, principalement religieuse.

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