Sous-navigation
-
Israël-Palestine
-
Routes de la reconnaissance culturelle
-
Voyage dans le passé, le présent et le futur possible d’Israël-Palestine
- Paris > Tel Aviv > Neve Shalom Wahat As-Salam
- Neve Shalom Wahat As-Salam > Abou Gosh > Jerusalem
- Journée à Jérusalem
- Jérusalem > Mer Morte > Jérusalem
- Jérusalem > Ramallah > Bethléem
- Bethléem > Jérusalem > Césarée > Haïfa > Nazareth
- Nazareth > Sakhnin > Beit Djan > Pek’In > Tibériade > Nazareth
- Nazareth > Bet She'an > Shibli > Mont Tabor > St Jean d’Acre > Naharia
- Mont Tabor > Tel Aviv-Jaffa > Paris
- Oasis d'espoirs entre murs et barrières
-
Voyage dans le passé, le présent et le futur possible d’Israël-Palestine
- Édifier un ciel qui nous appartienne
-
Routes de la reconnaissance culturelle
Actualités
Circuit Ghardaia-Timimoun en janvier 2012
Lire la suite2011/03 - Du 17 au 20/03, Voyag'acteur vous invite à découvrir l'exposition de mosaïque de Jéricho au Salon Mondial du Tourisme
Lire la suite2010/10 - Du 26/12 au 03/01, Nouvel An à Bethléem
Lire la suite
Newsletter
Accédez aux nouvelles de Voyag'acteur dans votre boite email. Vos informations personnelles resteront confidentielles et ne subiront aucune forme de commercialisation auprès d'un tiers, à des fins de promotion.
Certification
Suivre le flux RSS
Voyage sur mesure

Neve Shalom Wahat As-Salam > Abou Gosh > Jerusalem
Deuxième jour
Découverte du village de Neve Shalom – Wahat As-Salam qui, dès le départ, s’est assigné comme vocation de porter témoignage de la possibilité de la co-existence entre les deux cultures. Après des débuts très difficiles, le succès est éclatant. Aujourd’hui cinquante familles, soit cent trente personnes, des deux communautés y cohabitent, en majorité des cadres travaillant à Jérusalem. Cinq cents familles figurent sur la liste d’attente. Les décisions concernant le village sont prises au sein d’une assemblée générale se réunissant toutes les six semaines. L’école primaire, parfaitement bilingue, plus l’anglais, « même si dans le village l’hébreu domine », accueille aujourd’hui 156 élèves, dont une proportion importante d’enfants des villages arabes des environs.
Ahmed Idjaz, jeune responsable de la communication du village, nous explique :
Ici, nous pouvons échapper à la peur et à la haine qui sont devenues le lot commun de notre société. Le soir, quand nous sortons, nous pouvons, ma femme et moi, confier nos enfants à nos voisins juifs. C’est essentiel. pour moi. Mais dès qu’on sort, c’est fini : hier soir encore, à Jérusalem, voyant les soldats et les chars, j’ai eu la trouille de ma vie. Parfois on me dit : « Tu rêves parce que tu vis dans un havre de paix coupé du monde réel. Votre communauté changera quoi à notre société ? » Alors je réponds : « Peut-être. Mais moi, en venant ici, j’ai choisi mon camp. J’ai toujours autant de colère, mais à la différence de certains autres Arabes, je refuse de me laisser dominer par la haine. Pour moi, le problème de l’avenir n’est pas tant de savoir s’il faut avoir un ou deux Etats que de savoir si la solution retenue saura respecter la démocratie et la stricte égalité des deux communautés.
Dans l’après-midi, à la demande du groupe, dont beaucoup viennent pour la première fois dans le pays, visite du mémorial Yad Vashem (mémorial de la mémoire) qui, avec un talent pédagogique consommé, met en images et en sons la Shoah des juifs d’Europe et l’épopée de la création de l’Etat d’Israël. Chapeau bas…